dimanche 20 octobre 2013

« Iron Bell Golden Voice » de OAK : la fornication du jazz avec la pop.



C’est un rayon de soleil après trois jours de pluie.
Comme ce plaisir de rentrer d’une journée de plein air. 
De quoi se réchauffer l’âme avec la chaleur humaine.

C’est le fruit d’une fornication du jazz avec la pop.
A se croire au fond d’une taverne du vieux Londres.
Et s’oublier sur le comptoir d’un pub de la Nouvelle-Orléans.

Comme une envie de balancer sa télé par la fenêtre.
De larguer sans regret Anastacia pour Norah Jones.
Et s’enfermer à huis clos avec sa conscience.

C’est à se blottir sous sa couette.
Pour se perdre dans ses pensées.
Et se souvenir de ses baisers.

Il y a de quoi aimer la fraîcheur de l’automne.
De voir la vie avec des yeux impressionnistes.
De ne jamais sortir sans sa palette de sentiments.

C’est à croire que le Liban est un pays comme les autres.
Oublier que les éléphants volent et les aigles espionnent.
Penser à cohabiter Jésus et Mahomet dans un même titre.
Et ne pas consulter son facebook pendant 6min17s.

C’est une délicieuse chanson.
Un merveilleux clip.
Une superbe ambiance.
En plein Beyrouth, au Chaplin à Mar Mikhael.  
Réalisé par Tony H. Khoury.

A déguster avec un Bordeaux rouge 2009, le millésime hédoniste.
Ou un Bourgogne 2010, le millésime classe.
Or whatever, même un San Pellegrino.
Le nouveau Beaujolais c’est pour bientôt.
Bravo à toute l’équipe.
A votre santé !