jeudi 25 octobre 2012

Si chacun balayait un peu devant sa porte, les murs se porteraient mieux ! (Art.82)



Les beaux titres font de bons films. Tenez comme par exemple, The Thin Red Line. Quoique, pas toujours. En tout cas, au pluriel le titre du superbe film de Terrence Malik peut résumer la vie merveilleusement bien. Oui, on se trouve incessamment aux frontières des lignes de la vie, aux croisements des couleurs et des destinations. Et il suffit de peu, de pas grand-chose, parfois de beaucoup, pour passer de l’autre côté de la ligne ! De l’arc en ciel de la vie, je voudrais me limiter à la ligne rouge, terne ou vive, et à ceux qui la franchissent, consciemment ou pas. Des surnoms en surnombre pullulent dans nos entourages et se bousculent dans nos têtes.

Des psychopathes qui rasent les murs, des poisseux déambulants, des schizophrènes accommodés, des éternels frustrés, des âmes ténébreuses, des jaloux en paille, des anarchistes à l’interminable crise d’adolescence, des branleurs de trottoirs, des tarés de placards, des nases nasillards, des irrécupérables en tous genres, des salopards de première, des esprits obtus, des aigris à toutes épreuves, des cons de masse, des conards à la pelle, des pétasses à la mords-moi-le-nœud, des conasses de service, des pouffiasses contemporaines, des snobs à cinq piastres, des potiches de compagnie, des endoctrinés au biberon, des lobotomisés à l’eau de Javel, des aveuglés qui en veulent, des lavés du ciboulot, des canidés élevés la moitié de leur vie dans une cave obscure, des batraciens qui se prennent pour des rapaces, le masculin et le féminin se confondent bien entendu, j’en passe et des meilleurs. Ouf, je reprends mon souffle !

Toujours est-il, si la vie vous fait voir de toutes ces couleurs, des énergumènes qui vous parasitent l’existence, vous pompent l’air ou vous agacent tout simplement, rejoignez donc le nouveau mouvement salvateur contre le gaspillage énergétique, en face-à-face aussi bien que sur Facebook ! N’oubliez pas les chiens aboient, la caravane passe. Etant associé malgré moi à une conversation inboxienne hier, un de ces zozos énumérés plus haut, un multirécidiviste aux multiples surnoms, chatouilleux de la soutane, a espéré me provoquer à réagir aux âneries qu’il débitait à ses deux amies. Sans un mot, j’ai aussitôt quitté la conversation. L’ignorance demeure une attitude princière ! Mais n’est pas prince qui veut.

Morale de l’histoire. De grâce, si chacun balayait un peu devant sa porte, je pense que les murs de Facebook se porteraient bien et comme par enchantement, le Liban irait un peu mieux. « Every man fights his own war. » Tenez, les bons films font aussi de beaux sous-titres.